6 outils pour Apprendre à développer son intuition

L’intestin est notre deuxième cerveau

Il a une complexité de neurotransmetteurs similaires au cerveau.

L’intestin, siège de nos émotions

“Oui, nos émotions se logent bel et bien aussi dans notre intestin. Avoir "la peur au ventre" ou "l’estomac noué", "digérer une information", "prendre aux tripes"… Ces expressions de la vie courante ont une explication scientifique. Face à des situations de stress ou d’ anxiété, notre cerveau va envoyer des messages à notre intestin. Conséquences : ce dernier va se contracter, provoquant des spasmes et modifiant le transit intestinal… En période de stress ou de dépression, le système digestif produira également davantage de ghréline, une hormone qui contrôle l’appétit et la perte de graisse… Santé psychique, digestive et métabolique… Tout est intimement lié ! "Le rôle du microbiote intestinal dans les maladies psychiques ( dépression, syndrome anxio-dépressif) ou les troubles du comportement alimentaire ( anorexie mentale, boulimie) sont ainsi de nouveaux axes de recherches". Source

Au quotidien, nous utilisons plus notre raison que notre instinct. Nous sommes accoutumés à réfléchir plutôt qu’à ressentir. Certain(e)s sont né(e)s avec une intuition naturelle, c’est primordial de se souvenir que nous sommes tous des êtres intuitifs dès le commencement. Notre vie est à présent dictée par les média, les réseaux sociaux, la société en général et d’autres formes externes de validation pour nous dire qu’est-ce qu’on devrait faire et ce dont on a besoin. Pour développer ton intuition, essaye cette série d’exercices régulièrement.

1- Tenir un journal

Beaucoup de nos pensées intuitives ont lieu dans notre inconscient. Nous fonctionnons davantage grâce à notre système de pensée consciente . Trouve un endroit confortable et autorise-toi librement à écrire dans un journal ce que tu ressens sans jugement, sans filtre. Parle avec ton coeur et tes tripes sans te soucier de ta raison. Plus tu écriras sur ce flow libéré plus tu vas pouvoir répondre avec clarté à tes questions intérieures.

2- Méditer

La pleine conscience est clé. Lorsqu’on médite, on est plus conscient des pensées qui surgissent dans notre esprit, plus à même de ressentir nos émotions. Tu pourras savoir si tu sur-réagis. En pratiquant régulièrement, tu peux mettre de côté ton ego et faire des choix provenant de ton intuition.

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3- Se concentrer sur ses rêves

Lorsqu’on dort, l’inconscient prend le dessus et tente de communiquer nos besoins. C’est pourquoi on peut avoir des rêves récurrents et des rêves mémorables. Essaye de prendre des notes de tes rêves et de te poser pour analyser tes rêves. Les personnages à l’intérieur de tes rêves, les symboles … représentent des parties clés de tes émotions, de ta personnalité. Tes rêves peuvent t’indiquer si tu es résistant(e) à un changement, si une personne dans ton entourage t’empêche d’accomplir quelque chose ou si tu as une importante décision que tu ignores encore à prendre.. Avoir ce journal à côté de ton lit pour tes rêves également peut être très efficace.

4- Développer ta créativité

On opère énormément avec le côté analytique de notre cerveau en ne donnant pas une opportunité au côté créatif de s’exprimer. Notre inconscient reste ignoré. Peindre, faire de céramique, prendre des photos, écrire nous permet de libérer notre esprit inconscient et nous relier à notre intuition. Inscris-toi à un cours de céramique, apprends l’aquarelle en ligne, dessine avec des crayons de couleurs sans jugement …

5- s’évader

Prends une pause dans ton quotidien tout simplement en t’aventurant dans un nouvel endroit, en prenant un nouveau trajet pour aller au travail ou en partant en vacances. Notre intuition nous guide pour prendre des décisions difficiles lorsqu’on s’évade de notre routine.

6- Prêter attention aux coïncidences

Une décision difficile à prendre? Tu allumes ta TV et tu entends ’animateur  : « J’ai évidemment accepté. » Le message peut aussi provenir d’une conversation entendue dans le bus, dans un café … Ces éléments ou coincidences « tombent à pic » et s’imposent à toi comme par magie! Ces messages forts sont à écouter avec la plus grande attention. Ils viennent en quelque sorte matérialiser ce que l’on sait ou sent au plus profond de son être sans en avoir toujours conscience. Tiens dans un journal toutes ces synchronicités.

15 questions pour GAGNER EN CONFIANCE

Tu peux répondre à ces questions rapidement ou prendre plus de temps justement pour réfléchir. Plus tu vas prendre du recul et focaliser sur un point en particulier en te concentrant sur toi, plus tu vas te sentir bien :) C’était quand la dernière fois que tu t’es posé(e) pour réfléchir aux choses qui te définissent?

“S’aimer soi-même et le début d’une longue vie heureuse ”

— Oscar Wilde

1- Comment te sentirais-tu dans quelques mois si tu ne lâchais pas ton objectif? À quoi ressemblerait ta vie?

2- Quelle petite chose peux-tu accomplir cette semaine pour t’aider à te sentir plus en contrôle?

3- Qu’est ce que tu peux faire pour renforcer ou équilibrer tes émotions? Qu’est-ce que tu peux arrêter de faire?

4- Qu’est ce qui te passionne? Qu’est-ce qui te transporte, te motive ou t’intéresse? Qu’est-ce que tu peux faire pour alimenter tes passions au quotidien?

5- Que peux-tu faire pour développer une meilleure relation avec toi-même? Que dois-tu surmonter pour atteindre l’acceptation de toi-même et avoir confiance en toi?

6- Pense aux fois où tu t’es senti motivé(e) et confiant(e). Que faisais-tu? Avec qui étais-tu? Où étais-tu?

7- Quelles activités te passionnent? Lesquelles te font sentir heureux(se)? Comment pourrais-tu intégrer plus d’activités enrichissantes et joyeuses dans les jours à venir?

8- Est-ce que tu as des problèmes relationnels avec tes ami(e)s, ta famille, des collègues? Quelles sont tes options pour les surmonter?

9- Quelles habitudes dois-tu changer pour améliorer ta confiance cette année? Trouve une habitude que tu peux changer ou incorporer dans les prochains jours. Qu’est-ce que cela changerait au quotidien?

10- Qu’est-ce que tu peux commencer à faire, ou t’arrêter de faire pour renforcer tes relations avec tes ami(e)s ou ceux/celles que tu aimes?

11- Qui te soutient dans ta vie et peux t’aider à réaliser tes rêves et atteindre tes objectifs? Comment peux-tu passer plus de temps avec cette personne?

12- Quelle est la barrière à ton bonheur? Comment peux-tu agir pour briser cette barrière?

13- Financièrement, quels changement peux-tu opérer pour te sentir plus en confiance?

14- Que peux-tu faire pour réduire tes dépenses ce mois-ci? Comment te sentiras-tu?

15- Comment te sentirais-tu si tu prenais une habitude saine tous les jours pour les prochains mois?

Ne te juge pas par rapport à tes réponses et prends-le temps. Peut-être que certaines questions seront plus délicates que d’autres, n’hésite pas à les passer pour le moment si c’est le cas et revenir dessus plus tard.

Identifier vos Relations Toxiques

Les pervers narcissiques, les manipulateurs, les personnalités passives agressives, … Est-ce que tu es en relation avec ce genre d’individu? Cela peut être difficile à déceler surtout quand il s’agit d’un membre de notre famille (soeur, père …) ou un(e) ami(e) proche, un collègue/son patron. Être en relation signifie qu’il existe 3 éléments : MOI, l’AUTRE et ce qu’on produit ensemble. Ces éléments interagissent à deux niveaux : consciemment et inconsciemment. Tu reproduis les schémas familiaux originels: croyances, jeux de rôle, culpabilité … et tu n’es plus lucide par rapport à cette relation toxique. Parfois, tu peux même être le bourreau sans t’en rendre compte! Tu es dans une relation toxique si :

1- Tu marches sur des oeufs

Tu ne veux pas vexer, blesser, mettre en colère, frustrer, déplaire à la personne en face.

Tu ne veux pas susciter de jalousie donc peut-être que tu ne te fais pas belle/beau comme tu le voudrais ou que tu te laisses même aller. Tu es hyper empatique avec cette personne. Tu vas jusqu’à minorer tes dons, tes compétences, tes succès, tes talents pour ne pas lui faire de l’ombre. Mais au fond, comment te sens-tu à l’intérieur? En colère et frustré(e)? À force d’intérioriser ces émotions, tu peux créer des noeuds, des douleurs chroniques et même tomber en dépression. Tu souhaites constamment consolider le narcissisme de l’autre sinon tu te sens coupable. Il faut arrêter d’autocensurer tes émotions, de diminuer tes compétences et tes atouts. Cette somatisation générée par les émotions intériorisées peut être dangereuse à force. Il faut relire ton histoire à toi, l’histoire de ton enfance. À qui ne devais-tu pas faire d’ombre? Qui étouffait tes émotions? Quelle était la menace? Liste tous les renoncements que tu as du faire pour pouvoir vivre cette relation qui pour toi est “tranquille” mais qui au final est destructive car tu ne vis pas pleinement. Essaye de dresser le scénario du pire: “et après?” ,“que se passerait-il si je lui tenais tête?” ,“si je montrais mes atouts, mes compétences”, “si je rayonnais pleinement?”. Dévoile ta lumière car tu rayonnes :)

2- Tu dois prouver ton innocence

Dans une relation saine, il y a automatiquement une présomption d’innocence et de la bienveillance.

Personne ne doit ramener une preuve de cela. Dans cette relation toxique, il y a de la méfiance, du poison, des inquiétudes, des suspicions, des accusations, des critiques, des reproches … La personne a besoin de te contrôler et te faire sentir coupable. Elle crée une sorte de dépendance que tu as peut-être vécu dans ta relation parent-enfant. Attention, souvent ces personnes toxiques sont elles-mêmes malhonnêtes et projettent justement sur toi ses mensonges. Il s’agit d’une relation infantile, immature et stérile. Tu n’auras pas de soutien dans ce genre de relation. Pose toi une question par rapport à ton enfance : y-avait-il un climat juge-coupable? Devais-tu te justifier constamment? Faire des excuses? Rapporter des preuves de ton honnêteté? Inverse les rôles dans cette relation à partir de maintenant!. Demande à ton interlocuteur de rendre des comptes, de rapporter la preuve de sa bonne foi … tu sentiras alors l’injustice et l’inconfort et tu pourras changer de perspective et te libérer.

3- Tu es l’énergie, l’essence même de la relation

Tu es constamment à l’écoute, tu donnes de ton temps, ton attention, ton argent, des conseils … sans compter les heures

Tu fournis tous les ingrédients de base à la relation. Sans cela, elle ne survivrait pas. L’autre adore recevoir et te faire croire que tu as “besoin de donner” (comme si c’était une pathologie). Il n’a pas envie d’être débiteur et ne donne rien en retour. On s’est souvent servi de toi dans le passé? Sans retour? Tu as jamais l’impression de donner assez. L’altruisme est poussé jusqu’au sacrifice! Cette relation unilatérale est épuisante émotionnellement. Elle est décevante par ce manque de réciprocité. Qu’est-ce qui te pousse à autant donner sans retour? As-tu constamment besoin de faire plaisir par peur du rejet? Veux-tu être aimé(e)? D’un père/d’une mère? Essaye de donner moins à celui ou celle qui ne se rend pas compte de cette chance et donne à toi-même! Offre toi un massage, un cadeau, un poème … Tu mérites de t’aimer et de recevoir :)

4- Tu es coincé(e) dans un rôle

Il y a un seul personnage, une seule étiquette (l’amant, la maman, le gestionnaire …) tu es en pilote automatique.

Tout ce mécanisme sert à rassurer la personne toxique en face. Tu vas jusqu’à être en négation de tes richesses, de tes complexités. Ta confiance en toi diminue, tu ne peux plus déployer tes propres compétences. À quand remonte ce rôle? Quand s’est-il installé dans ma vie? Qui te l’a fait l’endosser? Qui alimente ce rôle? À quoi sert-il aujourd’hui? Quand es-tu complètement libre? Libre de te déployer dans ta globalité sans peur? Cultive les activités où tu es vraiment toi-même sans cette étiquette. Exprime toutes les facettes de ta personnalité! Entraine-toi à dire non!

Apprendre à RECEVOIR

On pense souvent que c’est plus noble de savoir DONNER, que de savoir RECEVOIR.

C’est ce qu’on nous enseigne dès les plus jeune âge sans doute pour éviter de devenir des grands égoïstes. C’est bienveillant et fondamental d’aider les autres, d’être généreux(se), de faire des cadeaux et des surprises à ceux et celles qu’on aime. Mais quand on place sans cesse en priorité l’action de DONNER plutôt que de RECEVOIR, cela peut être mauvais.

Est-ce que tu as du mal à accepter un compliment? As-tu des difficultés à recevoir de l’amour, de la tendresse? Si tu as répondu oui à au moins une de ces questions, la suite peut t’intéresser.

C’est plus difficile de RECEVOIR que de DONNER parce qu’il y a :

1- LA PEUR DE L’INTIMITÉ - C’est une manière de ne pas entrer dans ton intimité comme une forme de PUDEUR. Le fait de RECEVOIR crée une connection. Lorsque tu donnes au contraire, tu gardes tes distances car c’est toi qui décide et qui contrôle. Tu as peur de l’intimité donc tu n’acceptes par ce gentil compliment ou ce geste de tendresse. Tu sabotes peut-être même ces beaux moments par peur d’une connection potentielle, par peur de ressentir ou d’être blessé(e) sans doute.

2- La difficulté à LÂCHER PRISE - Comment lâcher prise lorsqu’on reçoit un bouquet de fleur inattendu? Lorsque tu donnes, tu contrôles ce que tu achètes ou ce que tu dis (compliment). Essaye de te poser la question suivante : est-ce que tu donnes par pure générosité ou pour promouvoir une bonne image de toi “comme étant quelqu’un de très généreux(se)”? Sois honnête avec toi même et ne juge pas ta réponse. Lorsque tu reçois au contraire, tu deviens vulnérable. Force-toi à dire “merci” sincèrement, à accepter un compliment ou un sourire.

3- La croyance de RECEVOIR PAR INTÉRÊT - L’inconfort dans le fait de RECEVOIR peut provenir de l’enfance. As-tu toujours reçu un compliment ou un cadeau lorsque tu avais accompli quelque chose? Une bonne note? Cela crée le sentiment qu’on n’est pas accepté pour QUI on est réellement mais plutôt pour ses ACCOMPLISSEMENTS.

4- La croyance que c’est EGOISTE de RECEVOIR - Nos croyances nous enferment dans des comportements. Tu ressens peut-être de la honte lorsque tu reçois. Il faut apprendre à recevoir avec appréciation et humilité.

5- L’auto-pression de devoir RENDRE la pareille

Ne pas vouloir être endetté(e), ne pas vouloir devoir rendre ce qu’on a reçu. Tu deviens alors suspicieux(se) “qu’est-ce qu’il ou elle me veut?” Les compliments et les cadeaux sont sûrement une manière de me manipuler. Du coup, tu te mets en mode auto-défense en restant fermé(e).